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Des assureurs renoncent à mesurer le comportement des conducteurs !
Nexyad explique pourquoi leurs paramètres sont inopérants.

Selon les Echos “AG Insurance renonce à lier la prime auto au comportement. Pendant huit mois, l’assureur a équipé la voiture de collaborateurs d’une “smartbox”. Verdict? Bof, pas de quoi lier la prime au style de conduite.

En 2014, le bancassureur KBC avait tiré les mêmes conclusions d’un test mené auprès de 150 collaborateurs, dont la voiture avait été équipée d’un dispositif fourni par TomTom.”

Lire la suite : http://www.lecho.be/entreprises/services_financiers_assurances/AG_Insurance_renonce_a_lier_la_prime_auto_au_comportement.9729053-3028.art?ckc=1&ts=1455208594


Pour Nexyad, il n’y a pas de mystère. Jusqu’à aujourd’hui les applications ou boîtiers censés fournir des données sur le comportement des conducteurs fonctionnent sur de mêmes principes falsifiables :

– remontée des données d’accélération et de freinage
– géolocalisation du véhicule
– vitesse dans les virages/courbes
– usage du conducteur (kilométrage, types de route, horaires de conduite par exemple)

Ces informations ne permettent pas de mesurer la “bonne conduite” et de renseigner les actuaires des assurances sur les risques réels pris par leurs clients.
En effet, la corrélation entre la brutalité des accélérations d’une part, la sévérité des freinages d’autre part et la sécurité routière est une croyance erronée. L’hypothèse selon laquelle un freinage sévère relèverait d’un manque d’anticipation du conducteur, et au contraire qu’un freinage léger serait le signe d’une bonne anticipation est fausse. Cela a été démontré formellement par les experts de la sécurité routière. D’ailleurs ces mêmes experts sont persuadés qu’une conduite Eco est nécessairement dangereuse : conduire Eco c’est garder l’inertie du véhicule, et donc freiner le moins possible, ce qui pousserait les conducteurs Eco à retarder leur décision de freinage y compris devant un vulnérable (piétons, vélos, scooters, etc.).

Nexyad a travaillé depuis 2001 sur ces questions au travers de 4 programmes de recherches nationaux collaboratifs et dispose aujourd’hui d’une application totalement disruptive qui mesure l’Eco conduite, mais aussi la sécurité routière.
Ce travail a consisté durant 15 ans à construire les règles de causalité des accidents. Cela est entièrement différent des approches statistiques. Un actuaire d’assurance qui constaterait que la majorité des conducteurs de moins de 25 ans possédant une voiture rouge ont plus d’accidents que les autres pourrait moduler sa tarification sur ce critère. Ceci est un raisonnement sur des corrélations et non pas sur des relations de cause à effet.
Nexyad a développé le module SafetyNex qui est à ce jour le seul au monde à décoder les difficultés de l’infrastructure routière (courbes dangereuses, intersections, passages piéton, zone écoles, etc.) rapportées au comportement du véhicule selon une grille de relations de cause à effet. La construction de cette grille a nécessité 15 ans de recueil d’expertises auprès des experts chargés de réaménager les routes afin de réduire les statistiques nationales et européennes d’accidentologie.

SafetyNex a été validé par les roulages de 500 véhicules de l’Institut de recherche INRETS devenu IFSTTAR, puis par des comparaisons d’estimation du risque avec la carte des accidents de la route du fichier “MAIS” de la gendarmerie nationale. Nous avons démontré que SafetyNex mesure un risque d’accident de la route, variable immédiatement utilisable pour les actuaires des assurances (par exemple).
NB : Les accidents sont rares (un tous les 70 000km en moyenne). C’est pourquoi les équipes chargées de la sécurité routière au niveau national ont constitué des observatoires de trajectoires qui permettent de compter les “quasi-accidents”. Un quasi-accident est un accident évité de justesse. Lorsqu’on observe une répétition de la fréquence de quasi-accidents, on finit par obtenir un accident (les quasi-accidents sont au minimum cent fois plus nombreux que les accidents).
Nexyad est la seule équipe proposant des solutions télématiques qui a connaissance de ces quasi-accidents, qui intègre les règles de causalité de l’accidentologie à son module SafetyNex et qui peut les partager avec les experts d’estimation de risque et des bases de sinistralité des assurances.

Comment ça marche ?
Chaque seconde une note de risque et une note Eco sont mesurées par SafetyNex en fonction de la vitesse du véhicule rapportée à la difficulté de l’infrastructure routière. Le conducteur peut être prévenu en avance (4 secondes) si le risque mesuré le met en danger lui et les autres usagers. SafetyNex établit des rapports journaliers ou hebdomadaires (par exemple) sur la conduite de l’utilisateur et les points qu’il devrait améliorer.
Les assureurs peuvent éventuellement disposer des rapports de conduite de leurs assurés et récompenser ceux dont la conduite est sûre par rapport aux vrais indicateurs de risque. C’est ce que Nexyad appelle la signature SafetyNex de comportement en conduite.

Voir 4 films démos sur un même parcours (1mn30) :

Exemple d’un bon conducteur à la fois sûr et Eco.

Exemple d’un mauvais conducteur qui ne s’adapte pas à l’infrastructure et consomme trop de carburant.

Exemple d’un conducteur sportif, il accélère fort et freine sévèrement, il n’est pas Eco mais il est plutôt sûr.

Exemple d’un conducteur calme, il est Eco mais ne freine ni ne décélère là où il devrait (intersections, passages piétons), il est très dangereux.